Défilé de la Biennale de la danse : en partance pour l'Afrique

Quartiers Laënnec - Mermoz

Année 2555, le bateau Afriquarks parcourt le monde avec une proposition écologique novatrice. « Né du sursaut d’une jeunesse panafricaine (…), Afriquarks réunit les philosophes humanistes, les savoirs technologiques et ancestraux les plus innovants pour améliorer les conditions de vie des êtres vivants. » L’Afrique a trouvé les solutions pour sauver la planète et va les partager. Voilà, l’histoire est inventée, ne reste plus qu’à la mettre en forme.

Interdisciplinarité

Programmé le 13 septembre, le Défilé commence maintenant pour des milliers de bénévoles qui vont lui donner corps à travers la danse, la musique, les costumes, les chars. Les répétitions débutent tout juste pour “Afriquarks - l’Afrique du futur” porté par la Cie Antiquarks, Coin Coin productions, la MJC Laënnec-Mermoz et le Centre social Laënnec. Il est encore temps de s’inscrire pour cette grande aventure culturelle et humaine avant tout car elle réunit des centaines de personnes de tous milieux.

« Nous sommes très attachés à la transmission et à la participation des habitants très souvent impliqués dans nos projets », souligne Sébastien Tron, compositeur. Il fait partie des trois directeurs artistiques du Défilé avec Richard Monségu, également compositeur, et Sayouba Sigué, chorégraphe d’origine burkinabè. Pour compléter leur trio, ils ont invité Souleymane Faye, chanteur et guitariste considéré comme le « Bob Dylan sénégalais ». Des artistes du Mali et du Congo sont également associés. « Nous avons toujours prôné le mélange des disciplines en associant à la musique, la danse, le sport, les arts graphiques… C’est encore notre projet pour le Défilé. » Ainsi, par exemple, les danseurs chanteront et les chanteurs danseront. Sur un plan pratique, les ateliers danse et musique s’étaleront jusqu’en juin tout comme les ateliers couture qui, eux, seront lancés après les vacances de février.