La grande Guerre vue du ciel

A l'occasion du centenaire de la paix retour en image sur la grande guerre.

La grande Guerre vue du ciel

Exposition des photographies du Capitaine Gaston Luc-Pupat. (1915 - 1917)

Outre que nombre de ces vues aériennes ont fourni de précieux renseignements à l'armée, elles sont un formidable témoignage de l'aviation durant la Grande Guerre.
Né à Lyon en 1885, Gaston Luc Pupat est tout d'abord affecté au 140e régiment d'infanterie. Blessé par deux fois sur le front, il est, à sa demande, détaché dans l'aviation. Affecté en mai 1915 à l'escadrille MF 44 en qualité d’observateur, il effectue notamment des reconnaissances photographiques aériennes.
Il fait l'école du tir aérien de Cazaux et obtient son brevet de pilote militaire n° 3870 à l'école d'aviation de Chartres, le 6 juillet 1916.
Il suit un stage de perfectionnement à l'école d'aviation d'Avord puis un stage de haute école et de chasse à l'école d'aviation de Pau.
Il devient commandant de l'escadrille 079 le 25 avril 1917.
Le lendemain de sa nomination, le capitaine remporte une victoire homologuée contre un avion allemand dans la région de Saint-Quentin.
Le 4 septembre de la même année, le commandant est tué au combat, aux commandes du Spad VII n° 626, par la DCA qui protégeait le Drachen qu'il attaquait, au Sud de Saint-Quentin.

Atrium de la mairie - du 12 au 24 novembre
Avec la gracieuse participation d'Objectif image

Vernissage le mercredi 14 novembre à 18h, suivi de

Leur dernier combat : l'histoire des as survivants
Projection du documentaire de Christian Sulleman
En 1914 la guerre a changé de nature. Outre l'apparition de blindés au sol, c'est surtout dans les airs que la stratégie militaire évolue. Grâce aux témoignages des 5 derniers AS survivants en 1985, ce documentaire permet de découvrir comment ils ont participé et vécu leur guerre aérienne de 14/18.
Seuls témoignages existants en son et images de pilotes et en particulier d'AS* !

* Le statut d'as s'obtient en principe au bout de cinq victoires en combat aérien et ce en référence au nombre de signes sur la carte à jouer « As ».